Lorsqu’on est propriétaire d’une maison ancienne ou qu’on envisage d’acheter un bien demandant des travaux, la question des financements est évidemment à se poser. Réhabiliter une maison du sol au plafond demande un investissement, mais certains financements existent justement pour envisager sereinement une rénovation immobilière. Ces financements sous différentes formes concernent principalement les projets d’envergure pour l’isolation, le chauffage voire l’électricité.
Les crédits d’impôts
Depuis 2014, le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) est proposé aux particuliers résidant dans un logement à rénover. Cette mesure fiscale, idéale pour les particuliers ayant de faibles revenus, allège jusqu’à 30% les dépenses en travaux. Cette mesure concerne les aménagements en faveur d’économies d’énergie: chauffage, isolation, équipements à énergies renouvelables… Par exemple, pour le remplacement du système intégral du chauffage à hauteur de 6000€, il est possible de récupérer jusqu’à 1800€. Attention: faites bien appel à des entreprises bénéficiant de la qualification RGE. Cela est indispensable pour bénéficier du crédit d’impôt.
L’éco-prêt à taux zéro
L’éco-prêt à taux zéro est envisageable pour tous les propriétaires et permet de se financer à hauteur de 30 000€ maximum. Le but de ce prêt est de financer un bouquet de travaux (au moins deux postes de dépenses pour améliorer les performances énergétiques) ou une rénovation globale. Cela concerne principalement l’isolation, les systèmes de chauffage et de chauffe-eau. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un prêt très avantageux ne comprenant aucun intérêt.
Se financer grâce à l’Anah
Le dispositif Anah a été mis en place par l’Etat pour aider le financement de travaux de rénovation. Ce financement est particulièrement réglemente. Il doit concerner des travaux de rénovation importants (chauffage, électricité, isolation…), permettant ainsi de gagner plus de 25% de performance énergétique. Les personnes le demandant doivent avoir un niveau de ressources limité, ne pas bénéficier du prêt à taux zéro et doivent s’engager à rester au mois 6 ans dans le logement après les travaux.